Je découvre Philippe Lapeyrie

Lapeyrie 2017!Bio

Philippe Lapeyrie, c’est un peu comme ton ami, tu sais, celui qui trippe sur le vin et qui te donne toujours des conseils. Il est passionné, plein de bonnes valeurs et dévoué aux consommateurs de vin du Québec. Il le dit et le répétera surement encore souvent, il travaille pour les québécois. Pas pour la SAQ, ni les agences en vin ou les vignerons.

Malgré le grand succès de son guide annuel, Le Lapeyrie, ses nombreuses collaborations à la radio, à la télé, dans les journaux et une quinzaine d’événements dont il est le porte-Parole, il met un point d’honneur sur la simplicité et l’accessibilité.

Philippe Lapeyrie sait très bien qu’il fait du bien au gens, et c’est ce qu’il aime de son métier, rencontrer, échanger et faire plaisir.

Quand avez-vous réalisé que le vin vous passionnait?

Le raisin m’a passionné très, très tôt. Ma famille avait un vignoble dans le nord-ouest de la corse et dès l’âge de 6-7 ans, je trippais déjà à gouter les raisins. C’était bon et j’en raffolais. Je ne lâchais pas mon oncle et mon Grand-Père avec des tas de questions parce que je voulais toujours en savoir plus.
Le vin est venu un peu plus tard, vers l’âge de 25 ans pendant mon DEP en service à la restauration à Sherbrooke en 1998-1999. J’ai commencé à côtoyer des gens de l’industrie comme Ghislain Caron. Ce dernier est devenu un de mes meilleur ami et mon coloc. Il parlait avec tellement de passion, de poésie et de cÅ“ur. Ça donne le goût d’entrer dans ce métier car sa passion était contagieuse.

Quel est votre événement viticole préféré?

Sans aucun doute ni hésitation, c’est festival des vins du Saguenay! Et je ne dis pas ça juste parce ce que je suis affilié avec eux. En fait, je suis porte-parole d’une quinzaine d’événements de toute sorte à travers la province, mais le festival du Saguenay c’est autre chose, c’est unique. Pendant trois jours de temps, on s’amuse avec la cinquantaine d’exposants, avec le public, les vignerons… Les gens de Saguenay, ils sont fins, ils ont du fun dans vie. Il n’y a personne de snob ou d’hautain, juste une grosse gang de gens qui s’amuse et qui sont contents de profiter de l’été. Il y a quelque chose qu’on ne voit pas ailleurs à Saguenay. Le dimanche, quand l’évènement se termine, on feel tous nostalgique.

Quels sont vos projets pour l’année à venir?

On a déjà commencé les dégustations et la rédaction pour la 7e édition de notre bouquin du vin. On goûte environ 2500 vins par année pour en ressortir juste les meilleurs.
Par-dessus ça, il y a 22 chroniques différentes à Énergie et Rouge FM, une chronique vin hebdomadaire dans le journal de Québec, l’animation du show du matin à Rouge FM à Québec, Salut Bonjour week-end à tous les samedis matins mais aussi et surtout mes deux petits Garçons de 22 mois et de presque 7 ans. Deux magnifique petits bonhommes qui ont plus d’énergie que le lapin Energizer!

Quelle est la bouteille la plus remarquable que vous avez eu la chance de goûter?

Je me rappelle plus souvent du moment et des personnes qui entourent une bouteille.
Au niveau du goût, je me souviendrais toute ma vie de la superbe cuvée Cathelin en appellation Hermitage du millésime 1998 de la famille Chave. C’était à Montréal Passion Vins avec Véronique Rivest. Un cru inoubliable aussi complexe que complet.
Un moment remarquable, c’était l’année passée avec trois chums, en Bourgogne, au domaine de la Romanée Conti. Un rendez-vous qui était censé durer un quart d’heure s’est transformer en un 5 à 7 mémorable. Monsieur Aubert de Villaine en personne nous a reçu pour une dégustation dans les caves du domaine. Nous avons eu la chance de déguster 9 grands vins en sa présence dont une Romanée-Conti. Un moment qui sera à jamais gravé dans mes mémoires olfactives et gustatives. En partant, je lui avais laissé mon dernier livre. Il a pris la peine de me réécrire la semaine suivante pour me dire merci. La grande classe ce M. De Villaine!

Quelle destination oenotouristique est la plus intéressante à votre avis?

Je vais y aller avec les trois-quatre plus belles places, sans tenir compte du vin, mais vraiment juste des paysages.
La vallée de l’Okanagan est un secret bien gardé. C’est beau et il fait très bon y vivre.
La vallée du Douro, au nord du Portugal, est sans aucun doute un des plus beaux paysages viticoles de la planète-vin.
La vallée de Cachapoal, au Chili, est tout simplement magnifique.
La Nouvelle- Zélande pourrait se rajouter à la liste, surtout la région de central Otago dans l’île du sud. De toute beauté!
www.philippelapeyrie.com