It’s always the same story.
Everything happens so fast and she can’t control it. She perfectly knows that this might, possibly or realistically rather presumably, be just another fling. It’s in this perfectly flawless kind of moment, which would be remembered for decades, that everything seems to align in a magical way. A dimmed light, immaculate linens, highly polished, delicate stemware, the mood is set for another dangerous night, one of those that means something, that have the power to change her. And yet, she finds herself looking forward to it, restlessly looking for it, without any shame. I mean, why should she? It’s perfectly acceptable in this day and time.
She remembers her first time with such clarity. They say the best memories are always clearer since we remember the emotions, the sensations. She remembers the beach waves and Mediterranean smell in the breeze, her sandy sandals, the simplest effortless table and setting, the fast spoken, semi-understood Spanish as ambiance and more importantly, the combined aromas. The banquet-sized fragrant Sea Food Paella with vibrant saffron and the just caught array of shellfish were dancing with an ultimately as aromatic Domaine Georges Vernay, Les chaillées de L’enfer, Condrieu. Both were so perfectly balanced in their exuberance and perfume with power, tonicity, dynamism and richness. This was her first time falling in love, in love with pristine wine and food pairing. And, what an unforgettable first time it was. It was the start of something bigger that she would’ve imagined, a search which would last a lifetime.
The memorable experiences would multiply over time. This time was in a very different setting. Two favorites met unexpectedly to form a lovely combination. It started out with a wine or rather a grape. An unmistakable variety and type of wine surprised her inexperienced, but delicate palate. Nebbiolo is always a temptation; Barolo comes with an impulsive urge to try. It’s a wine full of opposites, subtle yet bold, simple yet complex, delicately perfumed yet graspingly structured. It has a sense of tradition and a sense of place. The ultimate Piedmontese grape, only grown sparsely elsewhere, popularly thought to be named from Nebbia, the Italian fogs that characteristically drape the hills. On the other side of the pair, there was the reason why lactose intolerance is her worst fear, cheese. I don’t have to explain why cheeses are a delectable pleasure of life, it speaks for itself. However, I can describe the one that brought this affair to an unexpected level. It was a Cheddar, as unoriginal as it might seem, it was quite the derivative. The hard granular and crumbly texture of ten years of ageing, mixed with a local element to the pairing, Black truffle bits. Its lover might seem way more special, the liquid sapphire, arch-traditionalist Giacomo Conterno Monfortino 2002, a unique wine from a unique vintage when all the grapes turned out so great, only the normally specifically picked Monfortino was produced. When together, the simple cheese, and celebrity of a wine, became this one perfect memory in the mind of an awakening young girl.
Her eagerness did drive her to get on the move. She though maybe everything was even better directly in the vineyards. Realistically, “better†proved to be an understatement. She found herself wildly exploring the Burgundian vines. From South to North, from Lyon to Dijon, until she reached one specific millennium estate perfectly maintained, tidy and neat without a tiny rock out of place, one she had dreamed about, Château de Meursault. Below this immaculate white Castle and infrastructure is another complete separated world, the cellar. Entering the cellar is like entering another atmosphere. It’s gigantic and labyrinthine. The Vaults and the walls are covered with thick mold and it’s near dark. Then, there was a sign, or an accident, but she’s romantic enough to believe in fate. The lights decided to be capricious, it sometimes happens with the humidity and coat of decay. She was stuck for almost an hour in this spectacular dim environment, exploring the estate’s past and history, every bottle left from every vintage since 1977, imagining the great Paulée de Meursault exactly where she stood. That’s one way to fall deeply in love. As expected, the tasting afterward was exceptional and completely biased. Later during that trip, she came across one of the same wines on a wine list and had to impulsively repeat the experience. She might not have been completely partial yet, but the elegant poached lobster in a Chanterelle mushroom butter of the night’s dinner with the Château de Meursault monopole, Clos des Grands Charrons, 2013, would end her Journey on a very grand finish. This was a proof for her, that in a wine & food pairing, there’s not only the wine & food to take into consideration. Thus, opening a window to a much more complex, elaborate approach.
As she gets to know more about the world of wine, our heroine gets even more passionate, so much as to make her real lover jealous. She spends her time with the nose in a wine book or in a wine glass, always with a quirky smile. It is a true Love affair, one of the most curious behaviour, with the same lust, dramas and disapprovals, but hopefully with a never-ending fervour and enthusiasm.
C’est toujours la même histoire.
Tout arrive si vite et elle ne peut pas le contrôler. Elle sait parfaitement que cela pourrait, probablement ou vraisemblablement plutôt vraisemblablement, être juste une autre aventure. C’est dans ce genre d’instant parfaitement parfait, dont on se souviendra pendant des décennies, que tout semble s’aligner de façon magique. Une lumière tamisée, des nappes impeccables, des verres polis et délicats, l’ambiance est prête pour une autre nuit dangereuse, une de celles qui signifient quelque chose, qui a le pouvoir de la changer. Et pourtant, elle se trouve impatiente de le chercher, sans le moindre honte. Je veux dire, pourquoi devrait-elle? C’est parfaitement acceptable de nos jours.
Elle se souvient de sa première fois avec une telle clarté. Ils disent que les meilleurs souvenirs sont toujours plus clairs puisque nous nous souvenons des émotions, des sensations. Elle se souvient des vagues de la plage et de l’odeur méditerranéenne dans la brise, de ses sandales sablonneuses, de la table et du cadre simples et sans effort, de l’espagnol rapide et semi-compris comme ambiance et surtout des arômes combinés. La paëlla assez grande pour un banquet, au safran vif et aux fruits de mer tout juste pêchés, dansait avec un vin aromatique du Domaine Georges Vernay, Les Chaillées de l’enfer, Condrieu. Les deux étaient si parfaitement équilibrés dans leur exubérance et parfum avec puissance, tonicité, dynamisme et richesse. C’était la première fois qu’elle tombait amoureuse, amoureuse d’un vin et d’un accord mets et vins immaculés. Et, quelle première fois inoubliable. C’était le début de quelque chose de plus grand qu’elle aurait imaginé, une recherche qui durerait toute une vie.
Les expériences mémorables se multiplieraient au fil du temps. Cette fois était dans un cadre très différent. Deux favoris se sont rencontrés à l’improviste pour former une belle combinaison. Il a commencé avec un vin ou plutôt un raisin. Une variété et un type de vin incomparables ont surpris son palais inexpérimenté mais délicat. Nebbiolo est toujours une tentation; Barolo vient avec une envie impulsive d’essayer. C’est un vin plein de contraires, subtil mais audacieux, simple mais complexe, délicatement parfumé et structuré. Il a un sens de la tradition et un sentiment d’appartenance. L’ultime cépage piémontais, cultivé seulement ailleurs, semble être nommé d’après Nebbia, les brouillards italiens qui drapent les collines. De l’autre côté de la paire, il y avait la raison pour laquelle l’intolérance au lactose est sa pire peur, le fromage. Je n’ai pas besoin d’expliquer pourquoi les fromages sont un plaisir délicieux de la vie, ça parle de lui-même. Cependant, je peux décrire celui qui a amené cette affaire à un niveau inattendu. C’était un cheddar, aussi original que cela puisse paraître, c’était tout à fait le dérivé. La texture dure granuleuse et friable de dix ans de vieillissement, mélangée avec un élément local à l’appariement, Truffes noires. Son amant peut sembler bien plus spécial, le saphir liquide, l’archacourgeois Giacomo Conterno Monfortino 2002, un vin unique d’un millésime unique lorsque tous les raisins se sont révélés si bons, seul le Monfortino normalement cueilli a été produit. Quand ensemble, le simple fromage et la célébrité d’un vin sont devenus ce souvenir parfait dans l’esprit d’une jeune fille éveillée.
Son empressement l’a conduite à bouger. Elle pensait que tout allait peut-être mieux encore directement dans les vignes. De manière réaliste, “mieux” s’est avéré être un euphémisme. Elle s’est retrouvée en train d’explorer sauvagement les vignes bourguignonnes. Du sud au nord, de Lyon à Dijon, jusqu’à ce qu’elle atteigne un domaine millénaire bien entretenu, soigné et soigné, sans un minuscule rocher, dont elle avait rêvé, le château de Meursault. Au-dessous de ce château blanc immaculé et de l’infrastructure est un autre monde complètement séparé, la cave. Entrer dans la cave, c’est comme entrer dans une autre atmosphère. C’est gigantesque et labyrinthique. Les voûtes et les murs sont couverts de moisissure épaisse et il fait presque nuit. Ensuite, il y avait un signe, ou un accident, mais elle est assez romantique pour croire au destin. Les lumières ont décidé d’être capricieuses, cela arrive parfois avec l’humidité et le manteau de pourriture. Elle a été coincée pendant près d’une heure dans cet environnement obscur et spectaculaire, explorant le passé et l’histoire du domaine, chaque bouteille de chaque millésime depuis 1977, imaginant la grande Paulée de Meursault exactement là où elle se trouvait. C’est une façon de tomber profondément amoureux. Comme prévu, la dégustation par la suite était exceptionnelle et complètement biaisée. Plus tard au cours de ce voyage, elle a rencontré l’un des mêmes vins sur une carte de vin et a dû répéter impulsivement l’expérience. Elle n’a peut-être pas encore été complètement friande, mais l’élégant homard poché dans un beurre de champignon Chanterelle du dîner de nuit avec le monopole du Château de Meursault, Clos des Grands Charrons, 2013, clôturait son voyage sur une très belle finale. Ce fut une preuve pour elle, que dans un accord mets et vins, il n’y a pas que le vin et la nourriture à prendre en considération. Ainsi, ouvrir une fenêtre à une approche beaucoup plus complexe et complexe.
Au fur et à mesure qu’elle en sait plus sur le monde du vin, notre héroïne devient encore plus passionnée, au point de rendre jalouse son véritable amant. Elle passe son temps avec le nez dans un livre de vin ou dans un verre de vin, toujours avec un sourire excentrique. C’est une véritable histoire d’amour, un des comportements les plus curieux, avec la même convoitise, les mêmes drames et les mêmes désapprobations, mais avec un espoir et une ferveur sans fin.